La campagne continentale des Léopards locaux au championnat d’Afrique des Nations s’est arrêtée hier dimanche 22 janvier 2013 dans une soirée cauchemardesque et inoubliable.
Attendus cette année au CHAN en Algérie en tant qu’habitués de ladite compétition, les Léopards de la République Démocratique du Congo n’ont pas fait bonne impression et ont ainsi manqué l’occasion d’honorer leur reputation de gros poisson dans la course pour ce titre qu’ils ont remporté à deux reprise, d’abord en 2009 en Côte d’Ivoire, puis en 2016 au Rwanda.
« L’abondance de biens ne nuit pas », dit-on. Cette année encore, remporter la coupe comme avec les sélectionaires Santos Mutubile et Florent Ibenge à l’époque de Joseph Kabila n’était pas hors de plan, car selon l’opinion populaire, refaire ce sacre avec un nouveau coach, en la personne d’Otis Ngoma, et sous un nouveau président allait être déclencheur d’une nouvelle ère pour le pays.
Mais l’aventure des Congolais a été plus que surprenante et décevante à cause de leur piètre prestation. Ils ont réalisé leur plus mauvais parcours dans l’histoire du CHAN en sortant dernier de leur groupe, avec 0 buts marqué contre 3 encaissés lors de son troisième match face au Sénégal ce dimanche.
Après cette défaite cuisante, très critiqué depuis le début du championnat pour ses choix de joueurs, manque d’un système de jeu cohérent, Otis Ngoma a porté sa croix, et c’est avec une résignation courageuse qu’il s’est confié sur son avenir : « Je n’ai pas envie de continuer. Parce que vous allez me traiter de quelqu’un qui n’a pas la culture de démission ou qui ne se remet pas en question. Il faut chercher le fond de problème. Le vrai problème ce n’est pas l’entraineur. Les autres (entraineurs) ont eu 17 matches amicaux. Je ferai un rapport à mes dirigeants. Si je suis responsable, ils prendront la décision de me limoger ou pas », a-t-il annoncé.
Rappelons que l’ancien téchnicien du DCMP et du FC renaissance du Congo était arrivé à la tête de l’équipe nationale Congolaise le 26 avril 2021 en remplacement de Florent Ibenge.
Shekinah Yala