La visite du Pape François en République démocratique du Congo intervient dans une période de guerre.
Étant le pèlerin de la paix et de la réconciliation, la population, les politiciens et la communauté internationale attendent beaucoup du souverain pontife dans ses allocutions.
Hier lors de son passage au palais de la nation, il a haussé le ton à propos de cette situation sécuritaire mais aussi économique dans l’Est de la RDC.
« En regardant ce peuple, on a l’impression que la Communauté internationale s’est presque résignée à la violence qui le dévore. Nous ne pouvons pas nous habituer au sang qui coule dans ce pays, depuis des décennies désormais, faisant des millions de morts à l’insu de beaucoup », a déclaré le pape François.
Aujourd’hui dans son homélie à la Sainte messe de Ndolo, le Saint Père a lancé un appel aux congolais à être des missionnaires de paix.
« C’est un choix. C’est croire que les différences ethniques et régionales, sociales et religieuses viennent après et ne sont pas des obstacles. Croire que les autres sont des frères et des sœurs membres de la même communauté humaine, c’est croire aussi que nous chrétiens sommes appelés à collaborer avec tous, à briser le cercle de la violence, à démanteler les complots de la haine. Le danger pour nous est de suivre l’esprit du monde plutôt que celui du Christ. Le seigneur nous suggère par l’intermédiaire du prophète Isaïe en disant je suis avec qui est broyé et humilié dans son esprit pour animer les cœurs de ceux qu’on a broyé ». A-t-il martelé
Le Pape François a, dans son thème « Tous réconciliés en Christ », axé son message autour de trois piliers : le pardon, la communauté et la mission.
Chadrack Mbuyi