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Les associations et groupes de pression œuvrant dans la province de la Tshopo déplorent le traitement horrible que les forces de l’ordre de Kinshasa ont fait subir à la communauté Boyomaise.

Arrivés à Kinshasa en provenance Kisangani depuis quelques semaines, les victimes de la guerre de 6 jours ont été abandonnés à leur triste sort dans la capitale congolaise.

Venus spécifiquement pour revendiquer leur droit, les réfugiés des guerres ont organisé une série de manifestations sur les voies publiques de la ville pour exiger auprès des autorités compétentes le solde de leur indemnisation lancé par le président de la République en entrant au pouvoir, qui demeure à ce jour un dossier sans suite, sans oublier la partie restante des 65.000 de dollars américains payé par l’Ouganda en vertu de l’exécution de l’arrêt de la cour internationale de justice (CIJ).

En marchant le mercredi 19 avril, leur dernière activité en date a viré au cauchemar et leur a coûté cher.

En effet, alors qu’ils continuaient leur série de manifestations plutôt pacifiques, les éléments de la police nationale congolaise les ont pris de court en les brutalisant jusqu’à l’humiliation.

Les victimes ont été tabassées, et leurs biens matériels confisqués par les éléments de la police qui les ont finalement jetées au stade Cardinal Malula, dans la commune de Kinshasa où ils séjournent depuis.

Dans un communiqué lu ce 28 avril 2023 à Kisangani dans le site servant de cimetière de guerre de six jours, les leaders des associations et groupes de pression ont, d’un commun accord dénoncé avec la dernière énergie, cette manière d’agir très arbitraire.

Toutes ces structures réunies comme un seul homme attendent des autorités congolaises une attitude responsable, c’est-à-dire prendre les choses en main, palier à ce problème et satisfaire les besoins des victimes de la guerre de six jours, ne fût-ce qu’au nom de l’État de droit prôné par le président Félix Tshisekedi.

 

 

Shekinah Yala

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