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Au deuxième jour des consultations de paix sur la Rdc organisées à Nairobi, neuf groupes armés ont participé ce dimanche 24 avril aux travaux en attendant l’arrivée ce même jour dans la soirée d’une dizaine d’autres mouvements.

Les groupes qui ont participé ce jour sont venus de la province du Sud kivu principalement dans les territoires d’Uvira, Fizi, Mwenga , Shabunda et les plateaux de Minembwe en plus des deux premiers engagés dans le processus depuis ce samedi.

Le M23 /Makenga n’a pas participé aux travaux tel que l’avait exigé la délégation gouvernementale à cause de la poursuite de ses activités militaires dans le Nord Kivu.

Les travaux se sont consacrés à la compilation des revendications ( cahiers des charges ) de chaque belligérant.

Pour l’essentiel , tous évoquent des raisons identitaires et d’auto-defense face à ce qu’ils qualifient des prédateurs étrangers et de manière unanime, tous saluent positivement l’initiative de paix du président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et ses homologues de la communauté de l’Afrique de l’Est.

Le Chef de la délégation présidentielle, Prof Serge Tshibangu, a rappelé aux nouveaux arrivés le message du président de la république et sa nouvelle approche du PDDR-CS qui prend en compte les échecs des précédents programmes.

Le Coordonnateur du Mecanisme National de suivi des accords Claude Ibalanky a rappelé les attentes du président de la république à savoir entre autre : « un cessez-le-feu immédiat, une présentation par chaque groupe de la structuration de son mouvement ( cadres, effectifs des troupes combattantes et type d’armes) en vue de préparer les conditions de leurs prises en charge après la reddition inconditionnelle et la réinsertion sociale.

Toutes les parties ( gouvernement, observateurs et groupes armés) ont aussi favorablement accueilli le message d’encouragement leur transmis par le porte-parole du secrétaire général des Nations-Unies.

« Le Secrétaire général prend note de l’approche à deux volets décidée par le Conclave des chefs d’État, y compris la formation d’une force régionale et la refonte d’un processus politique inclusif. Il souligne la nécessité d’une coordination efficace entre la force régionale et la MONUSCO, indispensable pour assurer la protection des civils. Il exhorte tous les groupes armés locaux en République démocratique du Congo à participer sans condition au processus politique, et tous les groupes armés étrangers à désarmer et à retourner sans condition et immédiatement dans leurs pays d’origine respectifs. »,

pouvait-on noter dans le message d’Antonio Gutteres lu par le directeur de cabinet de son Envoyé Spécial à la CIRGL.

« Le Secrétaire général souligne l’importance d’une stratégie globale pour s’attaquer aux causes profondes du conflit dans l’est de la République démocratique du Congo, y compris des mesures non militaires, et la mise en œuvre effective des programmes existants de justice transitionnelle et de DDRR/R. », a-t-il dit!

Les travaux vont se poursuivre ce lundi avec la participation d’une dizaine d’autres groupes armés de l’Ituri et Nord Kivu en attente d’évacuation vers Nairobi.

 

Par Edith Mwanza

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