Des dizaines de femmes et autres acteurs intéressés par la question du genre ont participé à un forum sur le lancement du mouvement des femmes. Objectif, mettre fin à la violence à l’égard des femmes et filles en Afrique de l’ouest et centrale.
Ces assises de deux jours à Abidjan en Côte d’Ivoire étaient axées sur la problématique de violences sexuelles et celles basées sur le genre, dans le but de réfléchir davantage sur ce fléau à travers l’échange d’expériences dans ce domaine.
Les participants venaient de 17 pays africains, parmi lesquels, la République Démocratique du Congo.
Deux structures dont l’une du Bas-Congo et l’organisation non gouvernementale Femme Main dans la Main pour le Développement Intégral, FMMDI, ont représenté la RDC à ces assises.
Nathalie Kambala Luse, directeur-pays de FMMDI qui a fait partie des panelistes a exposé sur la problématique de violences sexuelles et celles basées sur le genre en République Démocratique du Congo, l’état de lieu, le cadre légal, les défis, les opportunités et les bonnes pratiques.
Question de faire entendre la voix des femmes et filles du Congo confrontées aux actes ignobles et d’humiliation sur la scène continentale.
Une communication que madame Kambala a dédié aux congolaises et congolais de la partie orientale agressés par les terroristes du M23 appuyés par le Rwanda.
Selon elle, la situation de violences sexuelles et celles basées sur le genre demeure alarmante à l’Est où ces agresseurs volent, pillent et violent sans cœur.
Associée à ce forum, la société civile a parlé de défis, opportunités de mouvements féminins en région africaine de l’Est, Ouest.
Notons que des organisations régionales comme la CEDEAO, CEEAC et ONU-FEMMES ont pris part à cette rencontre de haute portée.
Love Mukendi