
L’humanité a célébré ce 26 juin la journée internationale de soutien aux victimes de la torture.
En RDC, l’hôtel Memling a servi de cadre à cette cérémonie que le ministère des Droits Humains a organisé avec la collaboration du Bureau Conjoint des Nations-Unies aux Droits de l’homme.
Devant plusieurs personnes notamment l’auditeur général de la justice militaire le général Likulya, le Ministre des Droits Humains Albert Fabrice Puela a loué les avancées enregistrées dans la répression et la sanction des auteurs des actes de torture par les autorités congolaises. Plutôt que s’inscrire dans la négation, le régime dont il est membre joue à la clarté.
Toute fois, il a fustigé le comportement de certains détenteurs d’une parcelle de pouvoir qui en abuse. Le cas d’Olivier Punga, dit-il, est le plus en vue pour illustrer l’écart qu’il y a dans le respect des Droits Humains et l’abandon des actes de torture.
Par la même occasion, le Ministre Albert Fabrice Puela a promis de suivre de près le dossier d’un homme qui durant deux semaines a été privé de lumière à l’ANR, chose qui lui a coûté sa vue.
« Dans quelques jours, nous dénoncerons un cas qui nous avait été rapporté d’un monsieur qui avait été détenu dans les geôles de l’ANR dans une obscurité totale pendant plus de deux semaines. Cette personne ne sait plus voir », a-t-il déclaré
Albert Fabrice Puela a également fait remarquer que, malgré l’existence d’un arsenal juridique assez complet en ce qui concerne l’éradication de la torture. Pour lui, le problème se pose au niveau de la mise en application de ces principes.
En outre, Albert Fabrice Puela s’est félicité du travail de dénonciation et de rappel à l’ordre des acteurs de la société civile contre les actes de torture lors des interpellations judiciaires et policières ainsi que les conditions de détention des personnes poursuivies ou soupçonnées pour des faits infractionnels.
Molende MUTEBA