La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a tiré la sonnette d’alarme face à la recrudescence de tentatives de monnayage pour la délivrance des duplicatas de cartes d’électeur et à l’émergence de réseaux de faussaires. Dans un communiqué dont la copie nous est parvenue ce 31 juillet, l’institution rappelle fermement que la procédure pour obtenir un duplicata est strictement encadrée et totalement gratuite.

La CENI insiste sur le fait que la délivrance des duplicatas est régie par la loi et qu’aucun frais ne peut être demandé par ses agents. Elle souligne que seuls les Bureaux des Antennes de la CENI, situés au chef-lieu de chaque territoire, sont habilités à délivrer ces documents. Les électeurs dont la carte est illisible peuvent se présenter directement à ces bureaux sans besoin de fournir un procès-verbal de perte.

En cas de perte, l’électeur doit d’abord se rendre auprès d’un Officier de Police Judiciaire (OPJ) pour faire constater la perte. C’est après l’obtention d’un procès-verbal de perte (dont les frais ne sont pas imputables à la CENI) qu’il peut se présenter à l’Antenne de la CENI de son centre d’inscription pour obtenir gratuitement un duplicata.

La CENI met en garde la population contre les réseaux de faussaires, rappelant que les détenteurs de ces fausses cartes ne figurent pas dans le fichier électoral et ne pourront donc pas voter. L’institution invite la population à dénoncer tout cas de corruption ou de fraude en appelant au 099 888 2661. Elle exhorte également les services compétents de l’État à démanteler ces réseaux et à traduire les coupables en justice.

Rédaction

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