Après des années de silence, Joseph Kabila Kabange, ancien président de la République démocratique du Congo, refait surface sur la scène politique internationale. L’ex-chef de l’État a été désigné président du “Mouvement Sauvons la République Démocratique du Congo (RDC)”, à l’issue d’un conclave tenu à Nairobi, au Kenya.
La rencontre a rassemblé plusieurs figures influentes de l’opposition congolaise autour d’un même constat : la nécessité d’un dialogue national sincère et inclusif pour sortir le pays de l’impasse politique actuelle. Dans leur déclaration finale, les participants ont rejeté tout dialogue exclusif ou contrôlé, que le président Félix Tshisekedi tenterait, selon eux, de “monopoliser”.
Le nouveau mouvement se positionne comme un soutien à l’initiative conjointe de la CENCO et de l’ECC, prônant un cadre de concertation neutre et crédible. Il condamne fermement le verdict “inique” récemment rendu par une cour militaire, ayant condamné à mort plusieurs opposants politiques — un signal jugé alarmant pour la démocratie congolaise.
Dans sa charte fondatrice, le Mouvement Sauvons la RDC s’engage à mettre en œuvre les “12 points de sortie de crise” présentés par Joseph Kabila dans son dernier discours à la nation. Ces axes portent sur la restauration de l’unité nationale, la réhabilitation de la justice, la défense de la souveraineté et la promotion d’un dialogue politique véritablement inclusif.
Selon des sources proches du conclave, cette initiative marque le retour officiel de Joseph Kabila sur la scène politique nationale. Un retour qui pourrait bien reconfigurer les rapports de force au sein de l’opposition et redéfinir les perspectives politiques du pays à l’approche des prochains enjeux électoraux.
La rédaction
