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Dans un rapport qui est en gestation, le cabinet d’expertise en économie pétrolière en collaboration scientifique avec l’économiste A.L Kitenge critiquent la politique des subventions accordées aux pétroliers par le Gouvernement.

 

Pour ces experts, les subventions publiques accordées aux pétroliers n’ont pas de justification économique pertinente en suivant la structure des prix actuels, car disent-ils, l’Etat ne récolte que 6% en termes de taxe alors que les subventions accordées arrivent presque à neutraliser ces recettes.

 

Dans leur analyse, ils soupçonneraient un complot entre les pétroliers et le Gouvernement. Pour une hausse de 21% du prix du baril à l’international n’a occasionné qu’une hausse de 5% du prix du carburant à la pompe tandis qu’une hausse de 14% a suscité une hausse plus que proportionnelle de 7%.

 

« Pourquoi la hausse à 21% du prix à l’international a fait augmenter le prix à la pompe à 5%, et la faible hausse du prix à 14% à l’international entre la période avril-mai vient de faire augmenter le prix à la pompe à 7% ??? » se sont-ils demandé avant d’ajouter :

« Il y a forte présomption du vol de 50 Fc à chaque litre qui sera acheté par les congolais dans ce réajustement de la structure de prix. Nous dénonçons »

In fine, ces experts en économie pétrolière pensent qu’en subventionnant les opérateurs pétroliers, « l’Etat a juste peur d’un lion qui n’a pas de griffe ni dent ». Dans leur rapport ils proposent un modèle des prix dénommé <<Bouclier Tarifaire>>. Dans ce modèle, les experts proposent un seuil des prix allant dans le même sens de la proposition de l’économiste A.L Kitenge qui préconisait que les mieux nantis (Classe moyenne et les riches) devraient payer le prix du carburant non subventionné, et la population avec un faible revenu devrait bénéficier de ces subventions pour ne pas supporter une hausse du prix de plus.

 

Hénoc Mpongo

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