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Devant les étudiants de l’Université de Kinshasa ce mardi 12 juillet 2022, l’inspecteur général des finances à vanté les performances réalisées par son institution (Inspection Générale des Finances) depuis juillet 2020. Jules Alingete a démontré lucidement l’impact de ses politiques sur les indicateurs macroéconomiques du pays.

À l’entendre, ce que l’IGF a obtenu comme résultats depuis le 20 juillet c’est :

– Amélioration de la traçabilité de la dépense publique qui était de 25% mais aujourd’hui oscille autour de 40%

– Amélioration de la qualité de la dépense publique

– Amélioration du budget de l’Etat qui est passé de 5 à 12 milliards de USD

– Amélioration de la trésorerie des entreprises de l’État, des établissements publics, la stabilité du taux de change

– Amélioration des réserves de change qui part de 800 millions à près de 4 milliards de dollars

– Amélioration de la mobilisation des recettes « qui se situent à un niveau historique de 900 millions de dollars la moyenne mensuelle.

Dans son discours, Jules Alingete a condamné avec la plus haute énergie les détournements publics et la corruption qui, selon lui, maintiennent la majorité des congolais dans la pauvreté en contre partie d’un enrichissement illicite d’une petite minorité.

Pour ce lion qui traque les voleurs des deniers publics, bon nombres des routes que nous voyons et qui sont en état de délabrement très avancé à Kinshasa bénéficient d’une allocation chaque deux ans de la part du Gouvernement, mais sur terrain rien n’est fait, ajoute-t-il, avant de conclure que l’on ne peut pas habiter dans un tel environnement gangrené par la corruption et les détournements.

Pour ainsi mettre fin à ces pratiques qui plombent l’économie du pays, l’IGF, sous la houlette de Jules Alingete Key, a mis en place la patrouille financière comme un cheval de bataille pour éradiquer les détournements et la corruption. La particularité de cette stratégie, c’est qu’elle anticipe en contrant en amont toutes pratiques financières suspicieuses et susceptibles d’occasionner la corruption ou les détournements des fonds publics.

 

Hénoc Mpongo

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