Après la hausse du prix du carburant à la pompe, les autres prix, pour ne pas dire tous, montent en même temps. Cette règle se vérifie, ipso facto, partout à travers le monde.
La RDC n’en déroge point pour que cela puisse surprendre qui que ce soit, suite à ce changement sans préavis, Kinshasa est confrontée à une variété de tarifs de transport, toutes directions confondues selon les humeurs de chaque chauffeur.
Cette situation désordonnée et anarchique, est porteuse de germes d’incompréhension et altercations entre chauffeurs et passagers sous l’œil impuissant des agents de transport qui en lieu et place de remplir leur tâche, certains s’adonnent aux pourboires routiers, témoignage de plusieurs passagers rencontrés par notre équipe des reporters sur les Rond-points des huileries, Victoire, Kitambo-Magasin et Ngaba.
Cette tournée a permis de comprendre la grande sensibilité du sujet qui mérite d’être pris en compte par les autorités du secteur.
À en croire les chauffeurs, cette variété de prix à la course est due par manque d’une nouvelle grille tarifaire et la hausse du prix de carburant à la pompe et les embouteillages interminables dus aux mauvais états des routes. Une approche réfutée par les passagers qui selon eux, les prix sont fixés de manière unilatérale et varient pendant les heures de pointe selon l’humeur de chaque chauffeur, et confirment que cela reste une loi à Kinshasa depuis des années.
Les heures de pointe témoignent l’application des lois de la jungle que les chauffeurs imposent aux passagers, le prix de la course double ou triple et payé obligatoirement à la montée du Taxi-bus.
Pour un trajet qui se négocie à 1500Fc peut se faire payer 3000Fc ou 3500Fc le matin et le soir pour enfin revenir à la grille normale fixée par l’Etat pendant la journée cas de boulevard-Lemba.
Au regard de ce qui précède , les autorités provinciales sont appelées à faire respecter les lois dans ce secteur laissé à la merci de la route où tout le monde peut faire sa loi sans être inquiété
Kabwebwe Klaude