Dans une étude menée par les chercheuses de la banque mondiale sur l’autonomisation économique des femmes en RDC, il en ressort que 62 % des femmes font partie de la population active et à peine 6,4 % d’entre elles ont un emploi salarié, contre 23,9 % des hommes, et ces écarts important entre les hommes et les femmes sur le marché de l’emploi compromettent les initiatives du pays en faveur d’une croissance économique inclusive.
À en croire ces experts, la participation des femmes au marché du travail est 8,2% moins que les hommes. Dans le secteur agricole (secteur le plus important en termes de mains d’œuvre), les femmes agricultrices produisent 17,8% de moins que leurs homologues hommes. En outre, les salaires des femmes sont inférieurs de 77,3 % à ceux des hommes, et les profits des entreprises qu’elles dirigent, sont également plus faibles de 66,5 % que ceux générés par les entrepreneurs.
Causes
Pour ces experts, le moindre accès des femmes aux principaux actifs productifs et les faibles avantages économiques qu’elles retirent du mariage constituent les deux facteurs qui expliquent ces écarts démontrés dans leur étude. Par ailleurs, elles notent aussi d’autres facteurs qui influencent ces écarts notamment, le nombre de personnes à charge qui reflètent le poids des tâches domestique assurer surtout par les femmes, le faible niveau d’éducation et des compétences,…
Que faire pour améliorer les choses ?
Pour remédier à cette situation, expliquent-elles, il faudra notamment, améliorer la productivité agricole des femmes, améliorer leur accès à une éducation de qualité et de surcroît leur compétence, également faciliter leur accès au capital, leur autonomie et leur sécurité physique.
Pour réaliser leur étude, les chercheuses de la banque mondiale ont combinés deux séries de données représentatives au niveau national — l’enquête démographique et sanitaire d’une part et l’enquête 1-2-3 d’autre part — avec quatre séries de données d’évaluation d’impact collectées par le Laboratoire d’innovation de la Banque mondiale pour l’égalité des sexes en Afrique (GIL).
H MPONGO