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Les experts au ministère du genre et ceux de la division du genre ainsi que les membres de droit de l’homme ont pris part à un atelier ce lundi 26 septembre dans la salle des réunions PMKO.

Organisées par la cellule des infrastructures, au ministère congolais des travaux publics et infrastructures, ces assises avaient comme point, évaluer des risques de violences basées sur le genre dans l’aménagement des tronçons Kananga-Mbuji Mayi et , Kananga-Kalamba Mbuji, travaux financé par la banque africaine de développement.

Cet atelier a été animé par deux intervenants. Prenant parole en premier lieu, Dr Paulin Mpoyi expert en VBG a fait un bref exposé sur la présentation du projet. Selon Dr Paulin, le projet de construction des tronçons Kananga, et Mbuji-Mayi est conçu pour assurer la fluidité de la circulation routière, celà va limiter les cas de violences. Il précise qu’il est financé par la banque africaine de développement BAD pour une période allant de 2021 à 2025.

« la route Kananga, Kalamba Mbuji et Mbuji-Mayi, a été retenue dans le programme prioritaire 2021-2025 du plan directeur général intégré du transport sous financement de la banque africaine de développement. Le bitumage de cette route, permettra de relier l’Ouest à l’Est, elle fait partie de le RN1, elle va faire jonction de la RN 2 avec ce projet, plusieurs provinces seront désenclaver. Vous savez que certains cas de violences, c’est souvent lié au mauvais état de nos routes. Ce projet s’articule sur trois composantes, il s’agit notamment de l’aménagement routier de 186 km de la RN1, la deuxième composante, ce sont des voiries urbaines. C’est un projet de 3 ans pour sa première phase pour un budget de 250 millions de dollars », a-t-il indiqué

Le professeur Barthélémy Kalambayi a centré son exposé sur les risques de violences basées sur le genre sur les tronçons Kananga-Kalamba Mayi.

Dans son allocution cet expert dans le domaine de la lutte contre les VBG a démontré les risques que courent la population surtout les jeunes filles et les femmes pendant l’exécution de ces travaux. C’est notamment, les ouvriers en permanence qui risquent d’abuser sexuellement des jeunes filles ou femmes d’autrui.

Barthélémy Kalambayi propose de multiplier les structures pour sensibiliser la population sur la lutte contre les violences basées sur le genre.

« Nous avons réalisé une étude que nous avons dénommée, évaluation des risques des violences basées sur le genre sur les tronçons Kananga-Mbuji Mayi. Il est question de voir les facteurs qui peuvent les axcerber.

Comme vous le savez, pendant l’exécution de travaux de la route nationale numéro 1, il y aura les ouvriers qui viendraient de plusieurs coins, et ils vont toucher un salaire plus que les autochtones, il y a risque qu’il ait des abus sexuels, l’harcèlement, même les autochtones peuvent en retour provoquer être à la base des violences sexuelles. C’est dans cette optique que nous avons prévu plusieurs activités, que nous allons faire avant pendant et après ces travaux question de diminuer cette hémorragie des VBG», a-t-il expliqué

Notons que dans chaque financement, la banque africaine de développement a toujours pris comme des risques des violences basées sur le genre.

La première phase concerne la route, Kananga-Mbuji Mayi , et la seconde Kananga Kalamba Mbuji.

 

Jonathan Madika

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