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Réunis en conseil autour de la situation sécuritaire dans la région des grands lacs depuis ce mardi 26 octobre, à New York, aux États Unis, la plupart des pays membres de l’Organisation des Nations Unies, (ONU), recommandent la piste du dialogue politique et le respect strict de l’intégrité territoriale de la RDC comme solution à privilégier dans la résolution de l’instabilité dans la région des grands lacs.

Pour les États-Unis, la paix dépend d’un processus politique, d’une volonté politique et non par la force. « (…) nous avons passé un temps important à parler de solution militaire à un problème politique. Bien sûr, réaliser la paix dans les grands lacs ne se fera pas par la force. La paix dépend d’un processus politique, d’une volonté politique et des solutions politiques » ont-ils réagi par son délégué auprès des nations unies pour la région des grands lacs.

Quant à la Chine, les pays de la sous région doivent renforcer leur coordination sur le plan sécuritaire et la communauté internationale devrait, à cet effet, donner davantage d’attentions à ces pays (grands lacs).

« (…) le conseil des sécurités des nations unies devrait donner davantage d’attentions aux pays de la sous région. Nous devons tout d’abord soutenir les pays à, ensemble, maintenir le cap pour garantir leur sécurité à tous. La région des grands lacs est une communauté sécuritaire qui a un avenir partagé. Ce n’est qu’en respectant le principe de sécurité, à travailler ensemble d’un même avis qu’ils pourront trouver la solution à leur problème »  a tablé son représentant.

En outre, le Royaume Unis a, quant à lui, appelé toutes les parties prenantes à respecter la souveraineté nationale et le principe de l’intégrité territoriale avant de souligner que, « les efforts diplomatiques et politiques doivent précéder et s’imposer vis à vis d’une solution militaire aux problèmes régionaux.

Soulignons que ce conseil autour de la question sécuritaire dans les grands lacs est fait dans un contexte de regain des tensions entre les pays de la sous région notamment la Rdc et le Rwanda. Alors que les forces armées de la Rdc ont lancé les hostilités à l’encontre des éléments du M23, accusé d’être soutenu par le Rwanda, cette résurgence de la violence a provoqué au moins 10 morts du côté des civiles et de déplacement des masses de la population en Ouganda et dans d’autres contrées environnantes.

 

 

Hénoc M

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