Les inquiétudes exprimées par le Groupe d’Etude sur le Congo, (GEC), dans son analyse intitulée « les élections sous l’ère Tshisekedi » n’a pas laissé indifférent certains acteurs de la société civile, en première ligne, la Lucha (Lutte pour le Changement).
À en croire l’un des ses leaders, Bienvenu Matumo, au cas où les élections de 2023 ne se tiendraient pas dans le délai constitutionnel, le Président Félix Tshisekedi n’assurerait pas la présidence du pays pendant cette transition. « Si, les élections de 2023 ne sont pas tenues dans le délai constitutionnel, une transition sans Tshisekedi (TST) sera mise en place. » a-t-il déclaré sur son compte Twitter après avoir livré une interview à un média continental au sujet de l’analyse du Groupe d’Etude sur le Congo à propos des élections en RDC. Pour lui, la transition devra être pilotée par une personnalité neutre issue de la société civile en vue de conduire le pays aux élections post-transit.
Dans cette analyse, le GEC et Ebuteli, son partenaire de recherche en RDC, craignent un probable glissement au vu de la situation conjoncturelle actuelle.
Par ailleurs, il faut noter aussi que les désescalades verbaux du ministre de la communication et des médias, Patrick Muyaya, au sujet de la tenue des élections ne sont pas du tout du genre à rassurer l’opinion sur la tenue des élections dans le délai constitutionnel.
Lors de sa dernière sortie médiatique à l’international, Patrick Muyaya a souligné que l’organisation des élections n’était pas une « obligation » mais une « conviction ». En outre, dans un élément de réponse face à la réaction Rwandaise du 24 octobre au sujet de la riposte des FARDC à l’encontre des éléments du M23, Patrick Muyaya, avait laissé entendre que les élections ne se tiendraient pas normalement si l’insécurité continuait de régner dans la partie Est.
Hénoc M