
Dans le cadre de la recherche des solutions durables et de la reconstruction du Kasaï-Central, l’Alternative des Jeunes pour le Changement (AJC), a tenu ce samedi 28 janvier au centre culturel Boboto une première édition du symposium sur la reconstruction de la province.
En effet, avec pour cibles, les jeunes, les politiciens ressortissants du Kasaï central, l’élite Kasaienne. Il était question de faire une étude introspective et rétrospective sur le Kasaï-Central et sur tous les plans, réfléchir sur un avenir meilleur basé sur les fondamentaux.
Justus Tshikona coordonnateur de l’ONG Lyrec, l’un des intervenants, a dans son exposé démontré les défis et les perceptions de l’engagement et la participation des jeunes à la gestion de la province.
Pour sa part, l’ancien gouverneur Trésor Kapuku du Kasaï-Central a tablé sur les enjeux et perceptives . Selon lui, la question de la gouvernance est tellement importante et devrait être cernée pour une vision large de ce que l’élite kasaienne veut devenir. Il a aussi estimé que chaque fils de ladite province est appelé à jouer un rôle important pour la reconstruction du Kasaï-Central. Et cette notion de l’engagement n’est pas à prendre à la légère.
À son tour, le proffesseur Grégoire Ngalamulume s’est interressé à l’apport de l’élite Kasaïenne dans la reconstruction de la province. Pour lui, la notion de l’elite est de plus en plus galvaudée. Il a proposé des solutions pour la reconstruction du Kasaï au dernier chapitre de son ouvrage intitulé « Reconstruire après la crise ».
Plusieurs notables, jeunes, entrepreneurs réssortissants du Kasaï-Central ont pris part à cette activité. Un motif de satisfaction pour le délégué de l’AJC Pontien-Divin Misenga. Il a promis que d’autres symposiums seront organisés pour trouver des solutions idoines, afin de faire avancer la province vers son développement.

Le symposium s’est clôturé par des questions\reponses entre le public et les orateurs et l’adoption de recommandations par ceux qui en avaient à l’intention des dirigeants de la province, notamment la création des groupes de lobyng pour mettre la pression sur les dirigeants, l’établissement des cadres de concertation de la population, la rationalisation des ressources fianancières provinciales et la mise en valeur des ressources naturelles.
Shekinah Yala