L’Institut National de Recherche Biomédical (INRB) organise depuis le lundi 06 fevrier une formation sur le renforcement des capacités diagnostiques des maladies émergentes et réemergentes en Afrique, en collaboration avec l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA).
Ce colloque qui ira jusqu’au 03 mars prochain, se déroule à l’occasion du plan de sécurité sanitaire, le renforcement des aptitudes de diagnostic des laboratoires et l’amélioration des techniques nouvelles pour guider les épidémies.
« Le programme de formation régionale de ce jour porte sur les techniques de diagnostic des maladies émergentes et réemergentes qui constitue dans notre sous-région une menace constante de santé publique. Il s’agit de la session de formation après la session pilote qui s’est déroulée en 2022 et qui a eu un succès. La deuxième session commence aujourd’hui et sera une opportunité de partage des connaissances, d’expérience entre les responsables de laboratoire dans notre sous-région en vue de mettre en place les plateformes des diagnostics capables d’identifier à temps un panel de plusieurs virus, des parasites et des bactéries impliquées dans l’éclosion de nouvelles maladies émergentes« , a expliqué Dr Jean-Jacques Muyembe, directeur général de l’INRB lors de l’ouverture de ces assises
Impliqué dans l’affaire, Jean-Jacques Mbungani, le ministre de la Santé, hygiène et prévention, a affirmé que ces assises constituent une préparation à la riposte aux éventuelles épidémies et pandémies, avant de renchérir :
« Ces partages d’expérience entre la RDC et les autres pays d’Afrique ont constitué un modèle de solidarité régionale capitalisant les méthodes efficaces de riposte et de préparation. Je voudrais ici inviter les participants et encadreurs de profiter de cette opportunité pour acquérir de nouvelle connaissance pouvant parer à toutes ces calamités causées par les maladies émergentes et réémergentes en Afrique« .
À son tour, le représentant résident de la JICA en République Démocratique du Congo, a salué la tenue de cette activité :
« L’agence Japonaise de Coopération internationale que j’ai l’honneur de représenter en RDC se réjouit de l’ouverture, ce jour de la formation régionale pour le renforcement des capacités diagnostiques des maladies émergentes et réémergentes en Afrique. En février 2022, la coopération japonaise a appuyé la première session de la formation régionale qui avait rencontré un franc succès. Cette année, la JICA apporte son appui à l’INRB pour l’organisation de cette deuxième session de formation et souhaite plus de réussite dans son organisation en vue de renforcer les capacités du personnel impliqués dans la lutte contre la maladie non seulement en RDC mais aussi dans les pays africains ciblés. Je souhaite plein succès à ces travaux et j’espère que les renseignements fournis seront utile pour renforcer les capacités des participants dans la lutte contre les maladies émergentes et réémergentes mais aussi pour renforcer la collaboration entre les participants de différents pays à travers un réseau fonctionnel de partage au quotidien dans l’exercice de vos fonctions« , s’est exprimé Hironobu Mukarami.
Dr Péter Fondjugo, répresentant de « US CDC » qui est l’un de partenaires de ce projet, s’est focalisé sur les avantages de cette formation :
« La formation renforcera la surveillance et le diagnostic des maladies émergentes et réemergentes et jouera un rôle de système intégral d’intervention d’urgence en santé publique. Je voudrais saisir cette occasion pour réaffirmer l’engagement du US CDC à ce que la capacité de diagnostic de laboratoire de qualité reste solide, complète et fondée sur les évidences. Nous continuerons à travailler avec le gouvernement de la RDC sur un certain nombre de renforcement du système de laboratoire et d’autres problèmes de santé« .
Ces assises accueillant 31 participants venus de plusieurs pays africains, sont honorées par la présence de grandes personnalités à la cérémonie d’ouverture telles que l’ambassadeur du Japon, l’Ambassadrice de l’Union Africaine, le Représentant de l’OMS et le Coordonnateur de l’UGPDSS .
Shekinah Yala