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Quelques jours après des manifestations de l’opposition politique congolaise réprimées violemment par les forces de l’ordre, le régime de Félix tshisekedi ne se serait pas remis des provocations et triomphalisme d’une opposition traitée de le départ de faible.

Ce mardi 30 mai 2023, un proche de Moïse Katumbi en la personne de son conseiller Salomon Kalonda, a été cueilli violemment par des hommes identifiés par les témoins à l’aéroport international de Ndjili comme de la garde républicaine. Aucun service n’a communiqué sur sa localisation.

Il a suffi de quelques minutes pour que son chef Moïse Katumbi s’indigne

« L’arrestation brutale et illégale de Salomon Kalonda est une illustration de plus de la dérive dictatoriale en cours en RDC. Le rétrécissement des libertés publiques et l’arbitraire ramène notre pays en arrière. Nous assistons aux signes avant coureur d’un régime sur la fin.” 

Et d’ajouter

« L’arrestation arbitraire et illégale de mon conseiller spécial Salomon Kalonda à l’aéroport de Ndjili est un enlèvement crapuleux. Aucune base juridique. Fin de l’Etat de droit. Que lui reproche-t-on ? Où a-t-il été emmené ? Les autorités doivent s’expliquer et le libérer. »

Pour plusieurs internautes en dehors des acteurs politiques de l’opposition, cette arrestation est simplement de la dérive dictatoriale que Tshisekedi et l’ensemble du peuple congolais avaient dit NON hier à l’époque de Joseph Kabila qui malheureusement la même méthode de muselement des citoyens continuent sous son régime alors qu’il est un ancien opposant qui ne cessait de dénoncer les abus.

Delly Sessanga l’un des cailloux qui s’est inséré dans la chaussure de Félix tshisekedi crie à la dictature.

« L’enlèvement des acteurs politiques pour les réduire au silence est une pratique condamnable propre aux dictatures. Après l’enlèvement de mon collaborateur OMELONGA LENS, détenu depuis plus de 30 jours à l’ANR, je déplore celui de Salomon Kalonda aujourd’hui à l’aéro de Ndjili. »

La société civile n’a pas retenu son indignation. L’Acaj par le truchement de son coordonnateur Georges Kapiamba, a condamné les circonstances de l’arrestation de Salomon KALONDA Della, proche collaborateur de Moise Katumbi, à l’aéroport de Ndjili à Kinshasa, car ayant porté atteinte à l’article 17 de la Constitution. Et exige sa libération et une enquête judiciaire crédible.

Il est à noter que Martin Fayulu, Matata Ponyo et les autres ont condamné cet acte. Du côté de l’Union sacrée, chacun préserve son poste.

 

 

Petit Ben Bukasa

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