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Au cours des travaux de recouvrement forcé initiés par le gouverneur militaire de la Province du Nord Kivu, Constant NDIMA, un policier a tiré à bout portant sur un chauffeur de véhicule dans l’après midi du mardi 11 octobre 2022.

 

Les faits se sont déroulés aux environs de 14h, dans le quartier Katindo près du port Bisengimana quand des coups de balles se sont fait entendre dans ce coin de la ville. Tentant d’échapper au contrôle des documents lancé depuis hier, un jeune homme dénommé AMISI d’une vingtaine d’année a été abbatu par un policier.

Cet acte n’a pas laissé indifférent les notables de la contrée, Pour Ayobangira Safari Innocent, l’élu de Masisi « l’État de siège s’est dévié de la mission initiale qui est celle de pacifier l’Est par ses animateurs » a-t-il lâché sur son compte twitter en réaction au bouclage ayant conduit à cet incident.

 

Pour Maitre Evariste Iragi, chercheur en droit de l’Université de Goma cet acte est preuve de la lâcheté.

 

« Le fait pour un élément des forces de défense de mettre fin à la vie de ce jeûne Homme de manière injustifiée figure comme une violation par l’Etat congolais de son obligation de protéger le droit à la vie proclamé par les instruments juridiques internationaux et régionaux en matière de droit de l’homme ratifié par la RDC sans réserve« ,s’exclame ce chercheur.

 

Notons que ce contrôle a été annoncé jeudi 06 Octobre 2022 dernier et lancé ce lundi 10 du même mois, le bouclage devrait s’étendre sur une période de deux semaines si l’on en croit une source proche de la mairie de Goma. Il est urgent de prévenir ce genre d’incident afin d’éviter des bavures, d’où un recyclage est nécessaire au sein de l’agence habilitée dans les recouvrements dits « forcés« .

 

La population a décrété la journée ville morte à Goma pour manifester contre cet acte qui endeuille pour énième fois cette population déjà meurtrie.

 

Joseph KATUSELE

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Une réflexion sur “ Goma : La deuxième journée du bouclage fait sa première victime

  1. Que l’âme du jeune Amisi repose en paix !
    J’espère de tout cœur que le policier à l’origine de la bavure sui lui a ôté la vie va répondre de ses actes devant la justice.

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