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Dans le cadre de la célébration de la semaine mondiale de l’éducation aux médias et à l’information, la présidente de l’Association congolaise des femmes journalistes de la presse écrite, (ACOFEPE), Grâce Ngikye a procédé, ce vendredi 28 octobre à 17h 40, au sein de son siège national à Kasa-Vubu, à la lecture d’une déclaration solennelle.

La déclaration de l’Acofepe a fait constat et rapport des tribunes d’échanges avec les jeunes filles écolières de la commune de Kinsenso, un milieu reculé de Kinshasa.

Les trois descentes dans les différentes écoles ont eu lieu du 24 au 28 octobre à l’intention des écolières de cinquième et sixième des humanités en particulier sur le rôle social ses médias auprès d’elles.

Elles ont eu pour but de sensibiliser et d’encourager ces jeunes filles d’utiliser les réseaux sociaux pour se procurer l’information utile dans les différents sites d’informations.

 » Les droits des filles et des femmes peuvent être facilement diffusés par le canal des médias ( télévision, radio, presse écrite et internet) et contribuer à la jouissance de leurs droits. Les médias jouent donc un rôle important de socialisation des jeunes entre la famille et l’école. » A déclaré la présidente de l’association.

L’association congolaise des femmes journalistes de la presse écrite en collaboration avec le réseau des Femmes leaders pour l’accès à la parole ont formulé quelques recommandations auprès des décideurs :

– Aux professionnels des médias d’améliorer la qualité du contenu des informations destinées à la consommation du grand public, particulièrement celles devant contribuer à l’éducation des élèves féminines surtout ; d’exploiter les thématiques sur les droits humains avec accent particulier sur les droits de la femme;

– Le ministre de la communication et médias pourrait veiller au respect du droit à l’information, du code d’éthique et déontologie journalistique et à la qualité de l’information diffusée;

– Le Ministre de l’enseignement primaire, secondaire et technique, selon la déclaration, devrait renforcer les corps éducatifs sur les notions des droits humains et les droits de la femme;

– L’association a lancé un appel pressant à tous ses partenaires techniques et financiers à soutenir l’initiative et les sessions des tribunes d’échanges avec les élèves dans les commune urbano-rurales de Kinshasa. Promouvoir ainsi l’égalité des sexes et les droits fondamentaux des femmes;

Les échanges ont été réalisé avec l’appui technique et logistique du Centre Carter, des Affaires mondiales du Canada à travers le programme voix et leadership des Femmes (VLF), la Monusco et INTENEWS.

 

 

Blessing Muayi

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