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Comme le révèle une analyse de la base de données Land Matrix étalée sur la période 2000-2022, publiée au mois de novembre 2022, la République démocratique du Congo est le pays en développement (pays à faible revenu et revenu moyen inférieur) le plus touché par l’accaparement des terres, en matière de superficie cédée à des investisseurs étrangers.

À en croire les informations publiées par Land Matrix, 4% de la superficie de la RDC ont été cédé à des investisseurs étrangers suite à des accords portant sur l’achat ou l’utilisation de plus de 9 millions d’hectares de terre conclus par le gouvernement congolais depuis l’an 2000. Les terres acquises par les investisseurs étrangers sont principalement dédiées à l’exploitation forestière, l’extraction minière (cuivre, cobalt, etc.) et aux monocultures industrielles, l’huile de palme.

Définissant l’accaparement des terres comme l’achat, la location ou la concession de terres à des fins commerciales auprès de pays en développement par des entreprises transnationales ou des organisations gouvernementales étrangères, Land Matrix prévient que les accaparements à grande échelle pourraient avoir des conséquences fâcheuses sur la sécurité alimentaire des populations locales.

Cependant, il y a lieu de préciser que selon les lois du pays relatives à la cession des terres aux étrangers, dans son article 70, il est stipulé celles-ci sont cédées pour une période de 25 ans renouvelables. D’où la possibilité de récupérer ces terres cédées.

 

 

Hénoc Mpongo

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