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Les personnes vivant avec handicap dans le Bandundu, par le biais de leur président urbain Claude Belila se sont plaints, mardi dernier, de ne bénéficier d’aucun de leurs droits dans des centres d’identification et d’enrôlement des électeurs.

Il a dénoncé sur la radio onusienne, la non prise en considération des privilèges en leur faveur que prévoit la loi électorale.

Les personnes vivant avec handicap ne sont pas bien traitées par certains membres des centres d’enrôlement en les discriminant et les soumettant à des longues attentes, selon le président urbain des personnes vivant avec handicap au Bandundu.

 » Ils ne permettent pas aux personnes handicapées de s’enrôler facilement, certains exigent de l’argent pour faire entrer un handicapé. comme nous sommes handicapés, nous ne sommes pas considérés. Ils laissent un handicapé au centre d’inscription pendant plus de six heures (6h) du temps ou toute une journée, même les mamans du troisième âge passent des jours sans être enrôlées. Surtout au centre du lycée Matondo. Je demande aux autorités de la Ceni de les instruire sur comment servir les handicapés. » S’est exprimé Claude Belila.

Pour sa part, le secrétaire exécutif provincial de la CENI au Kwilu, Jean Robert Muyense, a indiqué que les personnes vulnérables, les personnes vivant avec handicap, les femmes enceintes, les femmes allaitant, les personnes du troisième âge sont servies en premier lieu en ne tenant compte en aucun cas de l’heure d’arrivée de ces personnes et que les agents de la Ceni bafouant la procédure seront soumis à une sanction.

 

 

Blessing Muayi

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