2023 c’est une année électorale, toutes les parties prenentes sont appelées à s’impliquer pour les élections libres, démocratiques et transparentes. Pour ce faire, les scientifiques de l’université de Kinshasa ont réfléchi au tour d’une thématique sur << Les innovations de la récente réforme électorale face à la transparence et la crédibilité du processus électoral en République Démocratique du Congo>>.
Dieudonné Tshiyoyo, directeur de cabinet du président de la Commission Nationale Électorale Nationale Indépendante (CENI) a dans son exposé parlé du rôle de la Centrale électorale dans la transparence des élections, cas du cycle électoral de 2023 contraintes et défis. Cet expert en matière électorale, a rappelé l’auditoire qu’avoir les élections c’est une bonne chose mais la qualité des bonnes éléctions s’avère importante.
La nouvelle loi Électorale votée par l’Assemblée nationale et le Sénat apporte beaucoup d’innovations qui font que le cycle électoral de 2023 soit différent des élections de 2006, 2011 et 2018.
Pour lui, les difficultés techniques dont la centrale Électorale est confrontée ne sont qu’une logique de contraintes logistiques.
Prenant la parole en sa qualité de deuxième oratrice, maître Dorotté Madiya, Secrétaire Général adjointe du parti politique Agir Pour la République (AREP), s’est appesantie sur <<l’impact de la participation féminine dans le processus électoral en République démocratique du Congo>>.
La chargée des questions Électorales du Parti cher a Guy Loando Mboyo a sensibilisé les femmes à s’approprier le processus électoral et d’être compétitives aux échéances électorales à venir, car d’après elle, la nouvelle loi électorale donne l’opportunité aux partis politiques qui aligneront plus de 50 femmes candidates ne de ne pas payer la caution.
Elle a par ailleurs invité les femmes à donner la chance aux femmes qui vont se présenter.
Pour conclure, Martin MULUMBA, professeur à la faculté de Droit de l’université de Kinshasa et conseiller principal du chef de l’État en charge de questions juridiques et administratives a basé sa communication sur <<la transparence des élections enjeu majeur de la consolidation de l’État de droit et de la démocratie>>. Cet expert en matière électorale qui a fait sa thèse de doctorat sur la conception de la fonction présidentielle en RDC a précisé que la volonté politique des dirigeants actuels de pouvoir organiser les élections prouve à suffisance comment la République Démocratique du Congo est un État démocratie et l’État de droit n’est pas une utopie mais plutôt une réalité.
Anathol Serge MBUYI K