Femme dynamique, passionnée de la politique et amoureuse de son pays, Naomie Konde Ngoyi est analyste fact-checker au sein de la cellule ACP Debunkage et femme activement politique évoluant comme membre active au sein de l’Union pour la Nation Congolaise ( UNC).

LESMEDIAS.NET : En tant que jeune femme ambitieuse, comment vous battez-vous pour la vie ?

Naomie Konde Ngoyi : J’ai appris à être indépendante tôt et j’ai profité des atouts que Dieu a mis en moi pour essayer de créer des entrées, très jeune déjà j’animais différentes manifestations comme modératrice et par la suite conférencière, aujourd’hui je combine mon travail avec mes projets dans le domaine du numérique et de l’événementiel pour me faire une place dans le monde où l’on prône l’égalité et l’inclusion de la femme activement.

Lesmedias : Qu’avez-vous fait pour être autonome ?

Naomie Konde Ngoyi : J’ai osé même avec rien au départ, je me suis armée de courage et j’ai posé le premier jalon déjà dans la prise de parole en public ce qui était un handicap s’est révélé être un atout qui fait de moi la femme que je suis en train de devenir.

Lesmedias : Quel est votre impact dans la société congolaise ?

Naomie Konde Ngoyi : Entant que jeune femme dans une société en pleine mutation, mon impact dans la société congolaise serait de non seulement porter ma voix au niveau du monde mais aussi de défendre les causes des femmes et des jeunes, tout en rappelant combien ces aspects combinés sont importants dans le monde, la société a besoin de la jeune femme qui s’instruit, qui s’émancipe, qui participe activement, efficacement et avec efficience dans le processus de progrès et développement sans se sentir marginalisée car l’autonomisation et l’émancipation de la femme ne viendront que d’elle-même si elle s’en donne les moyens nécessaires déjà par la prise de conscience de son importance dans la société.

Lesmedias : Quels sont les obstacles que vous rencontrez en tant que femme autonome ?

Naomie Konde Ngoyi : Il y en a pléthore et je dirai que ces obstacles partent des stéréotypes et des croyances inculquées à l’humain dès la naissance (la femme est l’être fragile, le sexe faible, limitée et bien d’autres) ce qui handicapent énormément l’inclussion des femmes dans la société et dans le processus de développement. Une mentalité à bannir.

Lesmedias : D’après vous, comment assurer l’autonomisation de la femme ?

Naomie Konde Ngoyi : Formater premièrement l’esprit de l’humain des croyances reçues quant au genre, pour l’épanouissement et l’automatisation de tout être on ne doit plus se considérer par la différence des sexes mais comme des êtres humains égaux en société qui peuvent jouir des mêmes droits et devoirs. La femme doit franchir cette barrière qui la limite et se dire qu’elle est capable de bien plus dans n’importe quelle situation dans la société. Tout est question d’éveil et prise de conscience. Chaque être humain a sa part, son apport dans le monde il faut s’y mettre dès maintenant et par la compétence prouver qu’elle est capable de bien plus.

Lesmedias : Et comment promouvoir l’autonomisation des femmes ?

Naomie Konde Ngoyi : La promotion de la femme passera par ses réalisations qui seront vues dans le monde et qui la valoriseront, ce ne sont pas les hommes qui vont autonomiser les femmes, simple question : « qui a autonomisé l’homme? », c’est simple, l’homme s’est autonomisé tout seul, en travaillant dur, en se surpassant, en fournissant le meilleur de lui et à gravir les échelons pour se faire une place de choix dans la société. Il n’y a aucun secret si ce n’est que ça. Comme l’adage le dit « le tigre ne réclame pas sa tigritude, il bondit et avance« .

Lesmedias : Pourquoi il est important d’encourager l’autonomisation des femmes ?

Naomie Konde Ngoyi : Il est important d’encourager l’autonomisation de la femme par le simple fait que la nature est mixte, la société l’est également et elle demande une participation mixte de la femme comme de l’homme pour un monde égalitaire et de paix pour tous et ce, dans tous les domaines.

Interview réalisée par Kerene Yala pour le compte de « Un jour, Une interview »