Lors de la conférence de presse tenue conjointement avec son homologue Français, Emmanuel Macron à Kinshasa, le président congolais, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a affirmé que le processus électoral peut connaître du retard à cause de l’agression rwandaise. Il a été clair.
Selon lui, le processus connaîtrait du retard à cause du manque des nombreux éventuels électeurs en fuite à cause de la guerre imposée par le Rwanda via les rebelles du M23.
« Faudrait stopper le processus d’enrôlement des électeurs en attendant que la paix revienne avec le risque que cela impacte sur le respect du calendrier ?? où faut-il continuer le processus en ne prenant pas en compte les populations nombreuses de déplacées de guerre ?? C’est ça qui peut poser problème », Déclare le président Felix Tshisekedi sur les élections de décembre 2023.
« S’il y’a risque de dérapage ce n’est pas à cause des autorités du pays ni des responsables de la CENI, c’est simplement dû au faite que nous sommes un pays agressé par le Rwanda. L’agression qui a fait suite au déplacement massif de la population, d’électeurs qui pouvaient être en ce moment en train d’être enrôlés mais qui malheureusement ne peuvent pas à cause du fait qu’ils sont loin de leur base. », a-t-il ajouté.
À neuf mois des élections, le président réfléchit sur l’éventualité de stopper l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs.
Chadrack Mbuyi