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La nouvelle dynamique de la société civile du Sud-Kivu dénonce le monnayage dans les centres d’enregistrement et identification des électeurs et l’ivresse des policiers qui assurent la sécurité dans différents centres d’enrôlement dans les trois (3) communes de la ville de Bukavu y compris une partie de Kasha et dans différents territoires du Sud-Kivu.

Cette dénonciation est consécutive à différentes plaintes que reçoit nuit et jour, Wilfried HABAMUNGU porte parole provincial adjoint de cette structure citoyenne, dans sa lettre de dénonciation de ce mercredi 29 mars 2023 et dont une copie a été consultée par lesmédias.net

« Nous condamnons avec toute la dernière énergie les désordres qui s’observent dans beaucoup de centres d’enrôlement causés par le monnayage des opérations, les habitants sont sommés de payer un montant allant de 3000 à 5000Fc pour s’enrôler, mais aussi l’ivresse qui caractérise les agents de l’ordre commis dans lesdits centres, qui par ce comportement créent le désordre dans les centres pour lesquels ils sont censés assurer le bon déroulement des opérations » poursuit cette correspondance.

Outre le problème de monnayage, le NDSCI demande à la Ceni de déployer une équipe d’enquête sur terrain dans la province du Sud-Kivu pour s’enquérir des difficultés que courent la population dans cette période d’identification et d’enrôlement des électeurs.

La NDCI demande à la CENI d’augmenter la période de rallonge, car les 15 jours communiqués par cette institution d’appui à la démocratie ne sont pas suffisants vu que le nombre d’habitants qui ne se sont pas encore fait enrôler et très signifiant et comptant pour remporter plus de sièges tant au niveau provincial que national.

La NDSCI chute en disant que faute de non prise en compte de leurs revendications, la population risquerait de se prendre en charge.

 

Patient Bulangalire

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