Depuis le vendredi 2 août, une pénurie de carburant a provoqué une hausse des tarifs de transport en commun dans la ville de Bukavu et ses environs au Sud-Kivu, à l’est de la République démocratique du Congo, comme l’a constaté l’ACP ce dimanche.
À la pompe, le prix est passé de 3500 FC à 4000 FC, voire 5000 FC, tandis que chez les revendeurs appelés Kadhafi, un litre d’essence coûte 6000 FC. Certaines stations commencent même à fermer.
«Nous sommes contraints d’augmenter les tarifs du transport en commun », a déclaré Innocent Comungabo, porte-parole de l’OTCO (Organisation des Taximen du Congo)
« La course ordinaire en taxi au centre-ville est maintenant négociée à 1500 FC au lieu de 1000 FC, et pour une course de Bukavu à Kavumu (30 km), le tarif est passé de 4000 FC à 5000 FC », a déploré David Cikuru, un acteur socio-politique de Bukavu.
« La solution à cette pénurie, qui relève du marché international, sera trouvée cette semaine », a assuré Urbain Kange, secrétaire du club des pétroliers de Bukavu.
« Ce lundi 5 août, le maire de Bukavu va réunir les responsables des associations de transporteurs pour discuter de la fixation provisoire des tarifs de transport en commun en attendant un retour à la normale », a expliqué Joseph Zihalirwa, chargé de communication à la mairie de Bukavu.
Petit Ben Bukasa