L’événement s’est déroulé vers la fin de la journée de ce vendredi 5 septembre 2025. L’un d’entre ces élus nationaux qui a accepté de partager son témoignage sur les événements réels, a préféré rester anonyme.

« Nous avons été interpellés vendredi à 16h alors que nous recueillions des signatures pour une motion de soutien au bureau de l’Assemblée nationale et aux institutions. Nous nous trouvions dans la à l’hôtel Rotana dans la commune de la Gombe, accompagnés d’autres collègues, formant un groupe de 14 députés, dont 3 femmes.»

« On nous a notifié que nous étions en état d’arrestation, et nous avons subi des brutalités, avec des fouilles intrusives dans nos poches et même sous nos vêtements. Ils ont pris l’argent, confisqué nos téléphones et perquisitionné notre chambre. » a fait savoir cet élu du grand Équateur. Avant de poursuivre:

« Aucune explication n’a été fournie sur les motifs de notre arrestation, et on nous a ordonné de les suivre. En descendant, nous avons été embarqués dans un bus militaire, où l’on nous a demandé de cacher nos visages avec ce que nous avions sous la main : une veste pour certains, une chemise pour d’autres, ou encore des pagnes et foulards. Cette mesure visait à nous empêcher de savoir où nous étions emmenés. » martel-t-il.

« À notre arrivée, nous nous sommes retrouvés devant l’immeuble ONATRA, où nous avons été conduits au bureau du conseil national de cyberdéfense. Là, on nous a demandé de décliner nos identités devant une caméra en cours de tournage, avant de nous retenir dans une salle de réunion jusqu’à 3h du matin. » Nous a-t-il révélé

« Nos téléphones nous ont été rendus, mais l’argent, nos sacs et la motion de soutien ont été confisqués, sans que nous soyons auditionnés. » a conclu ce député national.

Depuis quelques jours d’une part, un groupe des députés nationaux signent la pétition pour obtenir le départ du bureau de l’Assemblée nationale dirigée par Vital Kamhere, d’autre part, un autre groupe des élus nationaux soutenant le speaker de la chambre basse du parlement, multiplie des réunions afin de faire échouer la démarche tendant à destituer le bureau Kamhere.

HB

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