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Profitant de son séjour à Abidjan Côte d’Ivoire dans le cadre de la COP 15, le président de la République Félix Tshisekedi n’a usé de langue de bois pour critiquer la qualité de l’enseignement et l’obsolescence du niveau des enseignants par rapport à l’évolution actuelle.

Dans son intervention devant la diaspora congolaise, Félix Tshisekedi a souligné le fait que les enseignants congolais ne sont pas mieux armés scientifiquement pour remplir correctement leur devoir.

« Je suis conscient que ce que nous avons fait est encore minime. C’est minime parce que le niveau même de notre éducation est très mauvais. Les enseignants eux mêmes n’ont pas de niveau, ils n’ont pas la matière. » a-t-il dit

En toute sincérité, il reconnaît alors que les efforts fournis sont encore faibles, tout en soulignant que le résultat est loin d’être négligeable.

« Je sais qu’il y a beaucoup de choses à faire mais l’essentiel pour moi c’était de respecter la constitution. En faisant cela le résultat était époustouflant. La première année en 2019 nous avons pu insérer plus de deux millions d’enfants sur le chemin de l’école, et aujourd’hui nous sommes à plus de 4 millions. » a-t-il ajouté

En outre, pour le chef de l’Etat, sortir le pays du trou dans lequel il est, ne serait peut être possible sous sa mandature, mais l’essentiel, souligne-t-il, est de faire un pas de plus de l’avant dans le but de permettre à son prédécesseur de faire sortir le pays là où il est.

Cependant, quoique teintés de sincérité et de vérités, les discours du chef de l’Etat n’ont pas trouvé l’assentiment de bon nombre de compatriotes qui les qualifient d’irresponsables et de manquement grave. Pour les uns, le Président devrait assumer ses responsabilités, et pour les autres, après 3 ans d’exercices au pouvoir l’heure n’est plus aux plaintes.

 

Hénoc Mpongo

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