Les chefs coutumiers membres de l’Alliance Nationale des autorités Traditionnelles du Congo (ANATC) sont montés au créneau ce jeudi 19 Mai 2022 pour dénoncer avec la dernière énergie, l’ingérence des certains acteurs politiques qui s’immiscent dans les affaires coutumières, notamment dans la résolution des conflits.
D’après ces derniers, ce conflit résulte d’une mésentente qui existe au sein de leur structure, dont les politiques en tirent profits.
« Dieu nous a révélé que le Congo est sous l’emprise de nos politiciens. Nous avons des pistes de solutions pour y remédier. Mais, nous n’avons pas des moyens suffisants pour y parvenir parce-que nos politiciens nous handicapent. C’est pourquoi à travers cette alerte, nous exigeons à l’État de nous allouer des fonds, c’est-à-dire avoir notre propre budget pour mieux résoudre les conflits, réconcilier les Congolais et préparer nos élections au sein de l’Anatc » fait savoir le président de l’Anatc, le Chef coutumier Wilbert Kyungu.
D’après ce dernier, son équipe et lui ont répertorié près de 600 milles cas des conflits sur l’ensemble du territoire national, entre-autres dans les territoires de : Manono, et Kasangulu. Seuls trois de vingt-et-un groupements que comptent la ville de Kinshasa sont exemptés de cette belligérance.
Par ailleurs, il a annoncé la tenue le 28 Mai à Kinshasa, d’un colloque sur la restauration du pouvoir traditionnel.
Joslin Mpoy