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S’exprimant à la presse locale au terme de sa mission officielle de 4 jours à Kananga, le Vice premier ministre et ministre de la Fonction publique Jean Pierre Liahou expose toute sa déception le jeudi 16 juin au sujet de la misère qui gangrène la population de cette Province en dehors de  son hospitalité.

Le vice premier ministre a, au cours de cette rencontre avec la presse, interpellé les ministres et politiques de donner des rapports qui reflètent la réalité de nos Provinces. Il a lâché, « le peuple du Kasaï Central, est un peuple abandonné ».

« Je crois que beaucoup des responsables politiques n’ont pas une idée précise sur la gravité de la situation sociale que traverse nos populations. Et venir à la rencontre de toutes ces Congolaises et Congolais qui vivent ou même qui survivent ici, me permets ou encore à nous les gouvernants, de prendre la température réelle de la situation socio-économique. Par le billet des rapports, ça ne suffit pas. C’est le rapport que je ferai au premier ministre. »

 

Et d’ajouter

  » Je le dis ouvertement , il nous faut debureaucratiser l’action gouvernementale dans notre Pays. A partir de nos bureaux nous ne pourrons jamais cerner les défis que nous avons à relever. Il faut venir sur terrain, venir à l’écoute de nos populations… »

 

Le vice premier ministre et ministre de la fonction publique était venu en mission d’itinerance et au lancement de la campagne d’immatriculation des agents et cadres de l’État à la caisse nationale de sécurité sociale des agents publics CNSSAP ainsi que pour expliquer aux fonctionnaires agents et cadres de l’administration publique de tomber amoureux de la Ville de Kananga qu’il visite pour sa toute première fois.

Il interpelle les politiques et autres acteurs à contribuer à la reconstruction de cette Ville.

« S’il faut être sincère ! Je suis tombé amoureux de la Ville de Kananga, avec un traçage urbanistique extraordinaire, une végétation extraordinaire qu’il faut renforcer. Je crois qu’on peut faire de cette ville un miroir si on y met un peu de moyen. Sa population est chaleureuse, digne,même dans le silence exprime le respect. En dehors des difficultés que rencontrent cette Population. » Conclu t’il

 

Bafiala Nkashama

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