Le mouvement Citoyen « Lutte pour le Changement » Kasaï Oriental s’insurge contre la procédure de vente de maïs du service national de Kanyama Kasese qui a causé mort d’homme devant le point de vente dans la ville de Mbuji mayi , Chef lieu du Kasaï Oriental.
Au cours d’une interview accordée à LESMEDIAS.NET ce samedi 17 septembre, Nicolas Mbiya, activiste de la LUCHA trouve anormal que les femmes et les hommes reçoivent un traitement inhumain, bousculé devant le point de vente de maïs par les agents du service national alors que nous sommes dans un État de droit, et dans une entité qui a des dirigeants.
« Depuis un moment nous vivons l’anormal, les gens l’ont normalisé du faite qu’on puisse les bousculer, maltraité par ce qu’ils doivent se procurer les maïs. Je crois que c’est tout à fait anormal dans un état de droit, dans une entité qui est gouverné, qui a des dirigeants. Et les alertes sont lancé par des gens sur cet état de chose, ils font des longues files d’attente pendant beaucoup de temps » s’est il indigné
À cause de ce traitement inhumain, bousculade, un mort a été enregistré le vendredi 17 septembre. Ils agit d’un bébé mis au dos par sa maman à la recherche de maïs.
Cet activiste demande à l’autorité provinciale d’entamer les négociations avec ce service national pour multiplier les points de vente afin de mettre fin au traitement inhumain réservé à la population.
« Aux dernières nouvelles un bébé a perdu la vie lors des bousculades, il faudrait que les dirigeants prennent des dispositions. Ce qu’on peut proposer de manière pragmatique est que le gouverneur engage des discussions avec les responsables du service national pour qu’on puisse multiplier de points de vente. Cette décentralisation va permettre aux gens de se procurer les maïs à proximité et dans des bonnes conditions , pour éviter qu’on ne puisse déplorer encore les morts » martèle Nicolas.
Il appelle à la mise en place des stratégies de production des maïs à grande échelle pour limiter ce phénomène, parce que c’est dû à la crise et rareté de maïs sur le marché de Mbuji-Mayi.
« Ce qui fait que les gens s’attroupent à ces maïs du service national de kanyama kasese, c’est le fait qu’il y a pénurie, rareté de cette denrée alimentaire sur le marché de Mbuji mayi. Alors si aujourd’hui on multiplie les stratégies de production de maïs à grande échelle, je crois que cela fera qu’il n’ait plus de bousculades et mettre fin à ce traitement » poursuit-il.
Rappelons que cela fait près d’un mois qu’il y a pénurie et rareté de maïs sur le marché de Mbuji mayi. Cela a entraîné la hausse d’une mesurette de cette denrée alimentaire qui se négocie entre 3500 et 4000 franc.
Jonathan Madika