Le forum national Traditions et Religions pour mettre fin aux violences sexuelles et celles basées sur le genre a ouvert ses portes ce jeudi 03 novembre 2022 à l’hôtel Pullman, dans la ville de Lubumbashi, province du Haut-Katanga.
Plus de 250 participants prennent part à ces assises de 2 jours, parmi lesquels, des leaders religieux, traditionnels et autres acteurs des organisations non gouvernementales de la République Démocratique du Congo.
Ce forum est organisé par le Fond de Nations-Unies pour la population (UNFPA), sous le haut patronage du premier ministre congolais, Jean Michel Sama Lukonde
C’est le gouverneur du Haut-Katanga, Jacques Kiabula Katwe qui a donné le ton de ce forum dont l’objectif est de passer en revue les causes profondes des violences sexuelles et celles basées sur le genre à travers la République.
Au nombre de formes identifiées de VBG, le directeur-pays d’une structure de la société civile, dénommée »Femme Main dans la Main pour le Développement Intégral » a évoqué le mariage précoce qui, selon lui, constitue une grave barrière pour la plupart des filles, surtout dans l’arrière plan du pays.
Nathalie Kambala Luse, directeur-pays de FMMDI a, lors de son intervention à ce forum, invité les leaders communautaires, traditionnels et religieux à veuiller à ce que ce fléau puisse être éradiqué dans les sociétés congolaises.
Nathalie Kambala Luse dit être convaincue qu’au terme ce forum, les participants auront une meilleure compréhension sur les formes de violences sexuelles et celles basées sur le genre, sur l’empleur et les conséquences des VBG.
»Nous pensons qu’à l’issue de ce forum, les leaders communautaires, traditionnels et religieux auront une meilleure compréhension sur l’empleur et les conséquences des voilences sexuelles et celles basées sur le genre, et aussi en tant que protecteurs de leurs communautés, comment ils peuvent protèger leurs brebis contre les abus et exploitations », a expliqué le directeur-pays de FMMDI.
Et d’ajouter qu’il y a eu partage des idées et expériences avec les autorités traditionnelles, religieuses et communautaires sur les cas des VBG.
Ceci, dans le souci de réfléchir sur les voies et moyens pouvant aider à ce que soit fini ce fléau qui, dans bien des choses, a élu domicile dans presque toutes les provinces de la république démocratique du congo.
Notons que lors de ce premier jour, l’on a également noté l’intervention du président national de l’Alliance des autorités traditionnelles de la RDC sur le rôle des leaders traditionnels et leurs attributions ou responsabilités. Une autre intervention axée sur les exploitants et abus sexuels.
Le représentant de la ministre nationale du genre qui s’est prononcé aussi lors de l’ouverture de ces assises a appelé les participants à mettre à profit cette occasion pour dégager les pistes de solutions pouvant permettre que les violences sexuelles et celles basées sur le genre qui ternissent l’image de la femme et fille Congolaise puissent être éradiquées.
Plusieurs autres résolutions découleront de cet atelier dont les rideaux tombent ce vendredi 04 Novembre, toujours à Lubumbashi.
Love Mukendi