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Le coordonnateur de la société civile de la cité de Kamako Abbé Trudon Keshilemba appelle la commission électorale nationale indépendante (CENI) à prendre les dispositions idoines pour identifier et enrôler des congolais expulsés de l’Angola, arrivés dans la cité frontalière en fin de la semaine, afin qu’ils soient partie intégrante dans le processus électoral en cours en tant que congolais.

« Ces sœurs et frères congolais qui vivaient en Angola, aujourd’hui chassés en désordre, risqueraient de rester sans identité, au cas où ils n’obtiennent pas leurs cartes d’électeurs, étant donné que l’opération d’enrôlement des électeurs tend à sa fin dans cette deuxième aire opérationnelle. Il est temps que nos autorités politico-administrarives et la commission électorale nationale indépendante (CENI) se penchent sur la question pour crédibiliser les élections avenir au Kasaï, pour que ces 370 hommes et 42 femmes éligibles a l’enrôlement, sur le Total de 435 congolais expulsés d’Angola, retrouvent leur identité et participent aussi aux échéances électorales prochaines. C’est leur droit civique » a déclaré ce membre de la société civile de la cité frontalière de Kamako.

L’abbé Trudon Keshilemba, coordonnateur de la société civile locale de Kamako

Il sied de noter que la cité frontalière congolaise de Kamako, dans la province du Kasaï, à plus de 120 km au sud-Est de la ville de Tshikapa a accueilli 435 congolais expulsés de l’Angola, dont 370 hommes, 42 femmes, 7 garçons et 16 filles, en fin de cette semaine. Informations confirmées par les sources frontalières et la société civile locale de la contrée. Ces derniers passent nuit à la belle étoile, et n’ont aucune assistance pour le moment.

 

 

Arsène KASAMPU

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