0 3 minutes 1 mois

Ce lundi 2 septembre en début d’après-midi, une scène inquiétante s’est déroulée à Kinshasa. Seth Kikuni, une figure éminente de l’opposition congolaise, a été violemment interpellé par des agents de l’Agence nationale de renseignement (ANR).

Les agents, munis d’un ordre de mission, ont forcé Seth Kikuni à les suivre, sous prétexte d’un prétendu entretien avec l’Administrateur général de l’ANR. Après un échange tendu, ils ont employé la force, brutalisant Kikuni avant de l’emmener à la permanence du département de la sécurité intérieure. Ce bâtiment est situé en face de la Primature, dans la Commune de la Gombe.

Depuis lors, Seth Kikuni est détenu arbitrairement. Le Cadre de concertation des forces politiques et sociales qualifie cette situation de véritable séquestration.

Cette interpellation survient peu de temps après que Seth Kikuni, accompagné d’autres membres du Cadre de concertation des forces politiques et sociales, a été reçu par le Président de l’Église du Christ au Congo. Pour le Cadre de concertation, cette action démontre la volonté délibérée du régime de museler les voix dissidentes.

Dans un communiqué, le Cadre de concertation des forces politiques et sociales a dénoncé avec véhémence cette nouvelle tentative d’intimidation. Ils accusent ce qu’ils qualifient de « pouvoir défaillant » de piétiner les droits et libertés fondamentales.

Le Cadre de concertation exige la libération immédiate et sans condition de Seth Kikuni. Ils mettent en garde le régime contre toute autre action répressive visant les opposants politiques, les activistes de la société civile, ou les journalistes.

Malgré les persécutions et représailles croissantes, les forces politiques et sociales restent fermement engagées. Elles continueront à mener le combat pour la liberté, la justice, et la dignité du peuple congolais.

« Ce n’est pas en muselant les voix dissidentes que ce régime parviendra à éteindre la flamme de l’espoir et du changement, » conclut le communiqué.

 

Petit Ben Bukasa 

0Shares