Dans la nuit dernière, la prison centrale de Makala a été secouée par une tentative d’évasion qui s’est soldée par la mort de plusieurs détenus. Cet événement tragique a rapidement attiré l’attention de Ghislain Mwanji, un cadre influent de l’Alliance pour le Changement (ACh), qui a émis des préoccupations sérieuses concernant la sécurité de Jean-Marc Kabund, figure de proue de l’opposition.
Mwanji a réagi ce matin en affirmant que cette tentative d’évasion pourrait avoir été orchestrée pour cibler directement Jean-Marc Kabund, détenu dans cette même prison. Selon lui, cet incident n’est pas une simple coïncidence, mais plutôt une « mise en scène macabre » destinée à mettre en péril la vie de l’opposant politique.
Loin d’être un cas isolé, Mwanji a rappelé des précédents inquiétants impliquant d’autres figures de l’opposition, comme Chérubin Okende, Christian Malanga, et Wazalendo. Ces hommes ont également été victimes de ce que Mwanji décrit comme des manœuvres sinistres orchestrées par le régime en place pour éliminer physiquement ses opposants.
Face à ce qu’il perçoit comme une menace directe, Ghislain Mwanji a lancé un appel pressant pour la libération immédiate de Jean-Marc Kabund. Il a averti que la détention prolongée de Kabund dans un environnement aussi dangereux ne fait qu’exacerber les risques pour sa vie, et qu’il est impératif de le mettre hors de danger sans délai.
Cet appel intervient dans un climat politique déjà tendu, où le régime est de plus en plus accusé de répression et d’intimidation à l’encontre de l’opposition. Quelques heures après l’événement qui s’est déroulé à la prison, l’opposant Seth Kikuni a été brutalement interpellé
Petit Ben Bukasa