
Le Président de la République, dans son discours sur l’état de la nation a exprimé son inquiétude face aux « embouteillages quotidiens qui transforment les déplacements à Kinshasa en véritables épreuves d’endurance et alourdissent le coût de la vie pour des concitoyens ».
Comme un capitaine face à une mer agitée, il a annoncé avoir « instruit » le Gouvernement de mener une évaluation approfondie des mesures en place et de proposer, dans les jours à venir, des solutions miraculeuses ou, à défaut, des ajustements significatifs pour apaiser ce chaos urbain.
Les Kinois, eux, habitués à ces labyrinthes d’asphalte et à ces heures perdues dans les bouchons, n’attendent plus que les « jours à venir » deviennent une réalité tangible. En attendant, chacun rêve d’un Kinshasa où les klaxons seraient enfin remplacés par des chants d’oiseaux.
À en croire le discours du chef de l’État, les embouteillages ne finiront pas de si tôt.
Petit Ben Bukasa