Le dernier coup de balais de la Ministre de l’Enseignement Supérieur, Universitaire, Recherche Scientifique et Innovations, Marie-thérèse Sombo Ayanne Safi Mukuna, dans son cabinet ou autour d’elle n’est pas passé inaperçu. Selon plusieurs sources, notamment ses anciens proches collaborateurs, cette tabula rasa cacherait beaucoup de choses dont la tentative de dissimuler des preuves de malversations financières dont elle serait à la base. Parmi elles, des documents ayant trait à des rançons auprès de plusieurs comités de gestion des universités que ces collaborateurs virés detiendraient.
Un ancien collaborateur qui a requis l’anonymat confie:
« Elle a eu peur sinon nous allions apporter des preuves de ses malversations financières et surtout de ses habitudes à aller illégalement récolter d’importantes sommes d’argent auprès des comités de gestion des établissements de l’ESU. C’est une honte. Et nombreux des membres desdits comités en ont payé les frais, surtout ceux qui semblaient lui résister dans ses déviations. Vous allez le remarquer à travers ses derniers arrêtés. Tous ceux des chefs d’établissements qui ne voulaient pas céder ont été débarqués et ceux des conseillers qui passaient rançonner en son nom et sous sa bénédiction ont également été chassés par elle afin d’effacer les traces en cas d’un éventuel audit.« , a-t-il indiqué.
Pour ce dernier, son ex-patronne adore tellement l’argent qu’elle n’a aucun remord quand elle trouve que ses intérêts sont mis au second plan. Les chefs d’établissement d’un bon nombre des universités et instituts supérieurs en ont été des victimes. Des contrats de Partenariat Privé-Public revisés pour être transformés en contrat de cession de foncier. Tous ceux qui ont osé y émettre un point de vue contraire se sont cassés les dents. Les chefs d’établissement maintenus après le tout dernier Arrêté ministériel sont certainement ceux qui ont à tout prix fait profil bas à la toute puissante ministre.
Les dernières nominations basées sur des affinités humaines, sur un clientélisme sans précédent appuient clairement les dénonciations de ceux qui maîtrisent à merveille le modus operandi de Madame la ministre dont l’esprit rancunier ne force aucune compassion de sa part.
Jean Bosinga Ingele
