La structure citoyenne de la société civile Femme Main dans la Main pour le Développement Intégral, FMMDI en sigle est arrivée à la fin d’une série d’activités menées dans le territoire de Luiza la semaine dernière.
Au nombre de celles-ci on peut citer notamment la vulgarisation de l’édit révisé, portant interdiction des coutumes avilissantes à l’égard de la femme, et l’acte d’engagement des chefs coutumiers et leaders communautaires de la province du Kasaï Central.
Avec l’appui financier du Haut Commissariat de Nations-Unies pour les Réfugiés, la FMMDI a réuni quelques dizaines de personnes faisant partie de toutes ces couches sur place à Luiza pour expliquer l’importance de cet édit, ainsi que des lumières approfondies sur les coutumes avilissantes à l’égard de la femme. Aussi, l’acte d’engagement de chefs coutumiers pour l’abolition des amandes traditionnelles infligées à la femme mariée, victime de violences sexuelles et celles basées sur le genre pendant la guerria de Kamuina Nsapu.
Les autorités traditionnelles de cette partie de la province ont, au terme de ces assises, pris l’engagement de mener une lutte contre toutes formes de violences sexuelles et celles basées sur le genre.
En synergie avec l’ONG Travail et Droit de l’Homme, la FMMDI et son associée ont également mis en exergue l’exécution d’un projet visant la participation des femmes à la consolidation de la paix.
À en croire Nathalie Kambala Luse, directeur-pays de l’organisation non gouvernementale Femme main dans la main pour le développement intégral, ce dernier projet est conjointement financé par Interpeace et Onu-femme.
Il vise entre-autres le renforcement du leadership des femmes et filles dans la consolidation de la paix, la création d’un environnement favorable à la participation aux mécanismes de la paix dans le territoire de Luiza.
Un projet exécuté à la suite des événements de triste mémoire liés au phénomène Kamuina Nsapu qui a secoué le Kasaï Central entre 2016 et 2018.
Love Mukendi