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Dans une déclaration incisive, le Docteur  Nzumala Ilunga M. s’est prononcé sur la révision de la Constitution et la gestion du président Félix Tshisekedi. Selon lui, la révision constitutionnelle est possible, mais doit être envisagée au premier mandat d’un président, pas au second. « Il y a des articles à retoucher dans la Constitution. Le premier mandat est le bon moment pour cela », a-t-il affirmé.

Cependant, il rejette catégoriquement l’argument selon lequel la Constitution serait un frein à la bonne gouvernance. « Tshisekedi dit qu’il est bloqué par la Constitution. Mais le détournement, l’incompétence, l’injustice sociale et le tribalisme qui caractérisent sa gestion ne sont pas décrits dans la Constitution », a-t-il ajouté. Pour le Docteur Nzumala, le véritable obstacle n’est pas le texte fondamental, mais bien le chef de l’État lui-même : « Celui qui bloque, c’est Tshisekedi, pas la Constitution. »

Le Docteur Nzumala n’a pas mâché ses mots concernant les performances du régime Tshisekedi. Il pointe un manque criant de savoir-faire et d’amour pour les citoyens, qualifiant de « honte » la dépendance excessive du pays aux importations alimentaires malgré son immense potentiel agricole et hydrique.

« Il est inadmissible qu’un pays doté de terres arables et de rivières comme le nôtre importe plus de 60 % de ses produits alimentaires. Ce n’est pas la Constitution qui empêche cela, mais l’incompétence de Tshisekedi et de ses coéquipiers », a-t-il martelé.

En somme, le Docteur Ilunga pense que les agitations politiques actuelles, le consensus de certains leaders politiques du pays pour soutenir le projet de la révision constitutionnelle n’est qu’à titre de leurs intérêts personnels et appelle à une prise de responsabilité et à une gestion axée sur des solutions concrètes pour relever les nombreux défis auxquels la RDC fait face. Pour lui, le pays ne souffre pas d’un problème constitutionnel, mais d’un manque de leadership et de vision stratégique.

 

Petit Ben Bukasa 

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