Ouvert ce jeudi 21 avril 2022 au Palais présidentiel de Nairobi, le Sommet régional sur la sécurité en République Démocratique du Congo s’est clôturé après 4 heures d’échanges à huis clos entre les Chefs d’Etat.
Loin des projecteurs des caméras au State House, les présidents Uhuru Kenyatta, Yoweri Museveni, Evariste Ndayishimiye , Félix-Antoine Tshisekedi et le Ministre Rwandais des Affaires étrangères, représentant le Président Paul Kagame, ont pris une série de résolutions et décisions dont la plus importante reste :
– L’engagement de tous les chefs d’Etat de la Région à se joindre et à soutenir ce processus qui vise à mettre définitivement un terme à l’activisme des groupes armés locaux et étrangers en terre congolaise
– La mise en oeuvre, dans le volet militaire, d’un processus visant la renonciation de lutte armée afin de s’engager dans le P-DDRCS, pour les groupes armés locaux, et le retour dans leurs États respectifs, pour les groupes étrangers, avec comme conséquence, à defaut, leur éradication par la force militaire régionale qui est mise en place.
Pour ce faire, les Chefs d’État ont recommandé au Président Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO d’ouvrir une consultation avec les groupes armés afin de les appeler à adhérer à l’option de la paix avant tout engagement militaire.
C’est pour prêcher par l’exemple que le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi va écouter ce vendredi 22 avril à Nairobi les représentants d’une dizaine des groupes armés actifs dans les provinces de l’Ituri, du Nord et du Sud-Kivu.
Il ne s’agit donc pas, precise-t-on des négociations avec un groupe armé spécifique mais plutôt d’une démarche accordée à tous ceux qui ont pris les armes contre leurs propres pays et qui doivent s’inscrire dans la logique de paix.
Enfin, le sommet s’est félicité de l’engagement de l’ONU, de l’UA, de l’EAC, de la CIRGL, en qualité d’observateurs ainsi que le soutient des gouvernements americains et français comme interlocuteurs bilatéraux.
Par PBB